Troisième jour, particulièrement difficile : problème de connexion (notamment l’impossibilité pour nous de visionner nos vidéos en ligne à cause d’un débit descendant trop faible), aléas techniques divers et 3h de sommeil… Mais nous sommes encore là, et blogtrotters continue d’émettre. :)
Nous croisions aujourd’hui un témoin capital de l’arrivée des Khmers rouges à Phnom Penh : François Ponchaud est l’un des rares Occidentaux présents le 17 avril 1975. À cette date, débutait la page la plus sombre de l’histoire cambodgienne. Il intitulera son ouvrage de témoignage : l’année zéro.
Bouleversant bravo encore et merci surtout : à François biensûr qui s’inflige de revivre cette époque pour nous apporter ce témoignage, et vous messieurs dont le voyage fait chaque jour un peu plus sens.
c’est vachement bien…
Bonjour !
Beaucoup de questions après le témoignage fort de François Ponchaud…
D’autres que lui ont-ils évoqué cette première réaction de soulagement à l’arrivée des khmers rouges ?
Comment explique-t-on qu’ils ont ainsi vidé la ville de tous ses habitants ?
Dans l’entretien, il évoque des lieux (l’archevêché, Calmette…), on aimerait les voir en photo, que vous nous expliquiez ce qu’il y avait à l’époque et ce qu’il y a aujourd’hui, pouvez-vous aussi nous situer tous ces lieux sur un plan de la ville ?
Sur le centre de mémoire visuelle de Rithy Panh.
Vous sera-t-il possible d’y retourner pour nous le montrer en activité, avec son public. Le souvenir de Bophana, la jeune femme qui a donné son nom au centre, est-il vivace au sein de la population? Peut-on voir son portrait dans d’autres lieux de la ville?
Courage et patience pour surmonter les problèmes techniques!
Bon travail à vous deux!
Merci beaucoup oui !
C’est vrai que son témoignage appelle beaucoup de questions qu’il faudrait démêler :
_ quelle était la situation avant l’arrivée Khmer ? Pourriez vous trouver des témoins parlant de cette époque avant cette révolution ? Car je remarque la virulence de François face aussi bien au gouvernemennt de Cambodgien qu’au rôle des USA (deux fois attaqués avec violence et on le sent une réelle rancoeur pour ce qu’ils ont fait subir aux cambodgiens)
_ François dit que directement il n’a jamais vu d’executions, il serait peut-être bon de revenir justement sur ce qui a eu lieu, les morts, le retour à la capagne, etc.. car il dit bien François que ce gouvernement était d’emblée inhumain.
Bon courage, c’est sûr que tout cela ne doit pas être évident, mais chapeau bas les amis !!!!
Quelle entreprise géniale!
Je tiens à vous féliciter et à vous remercier tout d’abord. Vous faites vraiment une envieuse.
J’ai eu vent de votre video-blog-reportage sur le blog de Pierre Cattan, merci à lui, et je ne manquerai pas d’en parler sur le mien.
J’apprécie la démarche mais j’aimerais tout de même savoir si ces reportages sont des éléments de préproduction d’un plus long documentaire, plus alimenté en images d’archives et en éléments historiques? Ce serait dommage de ne pas pouvoir aller plus loin…
D’où vous est venue cette idée d’investigation sur ce génocode? Pourquoi celui-ci en particulier?
Comment a été muri ce projet?
Quelles sont vos formations de bases et avez-vous réalisé de précédents reportges similaires?
Je suppose que mes questions embêtent pas mal des bloggers qui vous suivent, puisqu’a priori, ils vous connaissent déjà…
Ca serait quand même sympa que vous y répondiez…en vous remerciant.
Bon courage pour les neufs jours restant, des téloignages d’habitants de Phnom Penh avant l’arrivée des Khmers seraient en effet bien appréciables!
Allez, continuez de faire accoucher les esprits de ces gens qui ont tant à partager…et gaffe à la tourista.
Alex.
Bonjour à vous,
Toujours super intéressant votre reportage. Je vous remercie beaucoup de continuer malgré les difficultés rencontrées.
Je suis surpris du fait que François Ponchaud qualifie de glorieuse cette date du 17 avril 1975.
Je ne sais pas si vous en avez eu conscience lors de l’interview, mais de mon coté j’ai ressenti à la fois un certain recul du commentaire par rapport aux faits évoqués, mais aussi le fait que ce jour là tout ce qui allait se passer et s’amplifier dramatiquement par la suite était sous jacent au déroulement de cette journée particulière.
Jean-Louis
Passionnant témoignage ! On sent un peu comment l’engrenage historique s’est mis en place. Ce serait intéressant d’avoir des liens pertinents en regard des interviews, peut-être justement de façon collaborative, car je me doute que vous ne pouvez pas bloguer facilement…
Continuez ainsi, nous vous suivons :-)
meguini> Merci de nous suivre. :)
Nicole> Le témoignage de François Ponchaud est celui de quelqu’un de très engagé. Tous n’ont pas forcément le même vécu ni la même lecture de cette période. Les Khmers rouges ont effectivement vidé la ville et ses hôpitaux pour emmener les « citadins » à la campagne. Cette date marque en fait le début du génocide. Pour la situation géographique des interviews ou des lieux, ça n’est pas toujours facile pour nous. :) Mais on va essayer. Pour Bophana, elle représente une image forte au Cambodge. Rithy Panh a fait un documentaire marquant autour de sa terrible histoire. Je vous invite à visiter ce lien : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/documentaire_1045/diffusion-non-commerciale_5378/collections-video_5374/societe_8874/rithy-panh-memoire-obstinee_8877/bophana-une-tragedie-cambodgienne_8901/index.html
Merci pour votre participation. :)
philippe> On va essayer de trouver d’autres témoignages et pourquoi pas d’avant l’arrivée des Khmers rouges. Nous allons tenter de visiter le centre d’extermination S21 qui a lui seul est un des symboles des horreurs commises.
Alex> Notre projet est a priori orienté pour le net. Nous n’avons pas prévu de version documentaire, pour le moment. Nous tournons nos séquences avec un nokia n90 qui n’est peut-être pas portable à la TV. :) On verra bien. Nous avons choisi ce premier sujet parce qu’il nous semblait intéressant de saisir les enjeux de mémoire autour de ce génocide à l’aube des procès qui se tiendront (avec de la chance) en début d’année prochaine. J’ai déjà tourné quelques documentaires (notamment un sur le « Dr la mort » sud-africain) mais je dois dire que notre projet de video-blog-reportage est un concept nouveau pour nous aussi. :) Et merci pour votre mot.
Jean-Louis> Je crois que le 17 avril 75 a été, pour ceux qui y étaient, une journée surréaliste. Il n’est pas certain que tout le monde savait ce qui se préparait même si, comme le dit F. Ponchaud, les signes annonciateurs étaient visibles.
jeanrem> Merci pour ton mot. Nous t’invitons déjà à visiter cette page avec pas mal de liens pour approfondir le sujet. Nous essayerons, du mieux que nous pouvons, de mettre des liens circonstanciés même s’il n’y en a pas toujours.
Bonjour,
Merci pour votre travail !
C’est fantastique de pouvoir suivre votre video-piste vers les gens et les lieux de mémoire au jour le jour !
Le résultat est très vivant, intense même ! et ces entretiens pris sur le vif m’aident à me rapprocher de cette histoire, à chercher à comprendre.
(un extrait de « Année zéro » de François Ponchaud http://vorasith.online.fr/cambodge/livres/annee0.htm)
Bon courage !
nath