Fred Eichler, témoin des attentats du 11 septembre

Nous avons eu la chance de rencontrer Fred Eichler l’un des rares témoins à avoir vu le premier avion s’écraser dans la Tour 1. Il était au 83e étage.

9 réponses sur “Fred Eichler, témoin des attentats du 11 septembre”

  1. Jean> Merci our le lien ! On a interrogé Feed Eichler sur la dernière sortie médiatique de Ben Laden.
    Merci à ceux qui nous ont envoyé des mots de soutien par email.

  2. Très bonne interview, ce blogtrotters commence fort. Etonnant en effet, vu le traumatisme que l’on peut imaginer, que les gens (en particulier ceux ayant été victimes du 11 Septembre) acceptent de travailler à quelques mètres de Ground Zero. Je serais curieux d’avoir l’avis d’un psy ou d’un expert sur le suivi post-traumatique des victimes sur le sujet…
    Bonne continuation !

  3. Concernant la dernière question que vous lui posez, il me semble qu’on peut dire sans exagérer que Giuliani s’est en quelque sorte construit une image de héros en tant que maire de la ville à ce moment-là.
    Je ne le lui reproche pas, mais il apparaît comme l’un des favoris à l’investiture républicaine aussi « grâce » à ça (en plus de sa politique de fermeté dans sa ville avant les attentats). Et ça, ce n’est pas une bonne nouvelle, je ne le range pas dans les « mecs bien » (il n’y a qu’à voir ses déclarations sur le Sud profond et la recrudescence du KKK).

  4. davveld> On a peut-être une sociologue architecte qui pourrait répondre à ta question. On verra si on arrive à l’avoir.
    Clotilde> On ne sait pas trop si Fred Eichler pouvait parler librement sur son lieu de travail, ce qui expliquerait sa discrétion sur les enjeux politiques.

  5. Whaouh !
    Tristan, Alban : félicitations! Super 1er épisode. Enomes progrès (remarque totalement subjective et ne tenant pas compte des contraintes techniques de votre dernier reportage) pour cette nouvelle édition.
    Nous avons vraiment l’impression d’être avec vous, au coeur de l’histoire de cet événement.

    Sur le fond, je ne sais pas si vous avez tout particulièrement travaillé cet interview, mais il était bien conduit :
    – intéressante orcherstration de questions allant de la description factuelle de l’événement, des commentaires personnels, raccrochage aux contextes historique (guerre en Irak) et politique actuel
    – la question sur le « conspirationnisme » est bien traitée… on ne tombe pas dans le « racoleur »
    – manque peut-être une question d’ordre « collective » ou « nationale », du type : « le 9/11 est-il un événement américain… mondial? » (en écrivant cette question, je ne suis plus sur de la perinence)

    Sur la forme :
    – la coordination des 2 scènes est très sympa… agréable de parcourir un peu la ville avec vous.
    – le cadrage est très correcte (modulo la main droite ;-)
    – l’image finale avec la vue sur G0 est assez bluffante
    – ca aurait été pas mal d’avoir la date et l’heure incrustée dans la vidéo
    – idem pour le nom/profession de l’interviewé (et eventuellement son blog s’il en a un et qu’il veut bien échanger).

    Autres idées :
    – cela pourrait être sympa de leur faire signer une sorte de « livre d’or » du reportage… autre emprunte personnelle de leur vision de l’événement
    – à propos des plans larges et des jolies vues, les tour en hélico coutent un peu cher… plus arbordable, des tours en avion de 30 min à partir Teterboro Airport (j’avais pu faire le tour de Manathan et m’apporcher des tours en octobre 2002 :http://en.wikipedia.org/wiki/Teterboro_Airport)

  6. Bonjour Tristan et Alban, milles bravos à vous pour ce premier témoignage qui donne le ton d’une nouvelle édition de blogtrotters qui s’annonce une fois de plus passionnante et essentielle !
    Devant ce témoignage sobre et digne de Fred Eichler, extrêmement poignant, me revient un sentiment que j’ai souvent dans le cas des accidents, d’attentats ou de guerres : que les réactions politiques et médiatiques semblent comme déconnectés de la réalité et du vécu des victimes, qu’ils suivent leur logique propre, jusqu’à parfois instrumentaliser les événements au nom des victimes, mais en oubliant totalement leur réalité humaine et en négligeant le soutien à ceux qui étaient réellement concerné – pas de voix au chapitre, soutien psychologique absent, indemnisations qui tardent, soins de santé qui manquent (comme svt dans le cas des vétérans de guerre p.ex). Une sorte de décalage entre le discours victimaire et les actes concrets en leur faveur, la mémoire officielle et l’oubli au quotidien. Est-ce que c’est quelque chose que vous pouvez constater aussi par rapport au 11 septembre, y a-t-il des attentes, des (res)sentiments sur ce point ? (Je ne sais pas si vous aurez l’occasion de rencontrer d’autres survivants ou peut-être des associations de victimes ?)

  7. Olivier> Merci pour ce mot. On en prend bonne note ! :)
    Katja> Merci également à toi pour ton commentaire. Nous essayerons de relayer aussi tes questions. Dans la mesure du possible. :)

  8. Je sors du ciné, où j’ai vu Sicko. Qui donne, indirectement, quelques éléments de réponses à la question que je posais. Je pense en fait que le suivi « post-trauma » comme je l’imaginais en Français habitué des cellules psy qu’on crée à tout bout de champ ici n’existe tout simplement pas. Mais l’avis du sociologue architecte permettrait de confirmer (ou non) cette hypothèse.

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