La Escuela Superior de Mecánica de la Armada (école supérieure de mécanique de la Marine ou ESMA), était un des principaux centres de détention durant la dictature argentine. 5000 personnes passèrent par ce triste lieu avant d’être exécutées. Parmi elles, deux ressortissantes françaises, Léonie Duquet et Alice Domon. L’un des pires tortionnaires de l’ESMA, Alfredo Astiz, est actuellement jugé dans la capitale pour ses crimes.
Ce lieu a été et reste un endroit symbolique au centre d’enjeux de mémoires complexes. Il faudra attendre 2004, après une lutte acharnée, pour que le président Nestor Kirchner impose qu’on transforme l’ESMA en musée de la Mémoire dédié aux 30 000 disparus de la dictature.
Complément :
Plan géographique de la caserne des officiers à Buenos Aires, aussi dénommée « ESMA ». On note la signature d’Horacio Domingo Maggio en bas à droite, le supplicié qui rendit public, via l’AFP, les plans de l’ESMA, le 10 avril 1978. Ces documents proviennent des archives de l’Ambassade US à Buenos Aires.
Ce qu’on utilise : caméras zi8 prêtées par Kodak, HF, monopied – montage imovie – LiveType pour le générique – hébergement video Dailymotion – blog wordpress, MacBook Pro 13 pouces, iPhone. Sonore : Gotan Project – Rayuela
L’Ecole a-t’elle retrouvée sa vocation d’origine et surtout existe-t’il dans l’enceinte du bâtiment un lieu de mémoire ou un musée rappelant ce qui s’y est passé?
P.S. Bravo pour vos sonores
@Bernard : Merci, aujourd’hui la ESMA n’est plus une école militaire, c’est un mémorial dédié aux 30 000 disparus de la dictature.
Pardon, les gars, je n’avais pas lu le chapeau de votre video dans lequel figurait la réponse à ma question!
Très émouvant le témoignage mis en ligne ce matin.
De l’ambiance à Buenos Aires après la victoire de l’Argentine?
@ Bernard : L’ambiance était un peu décevante car il a beaucoup plu aujourd’hui sur Buenos Aires. Qui plus est, le match était diffusé à 11h du matin, les gens ont donc dû regarder le match chez eux.