Nous revenons sur l’actualité récente : des milliers rebelles sont entrés dans la capitale du Tchad, Ndjamena, pour tenter de déposer le président Idriss Deby. Il se trouve que nous étions dans la ville en mai dernier pour notre video blog reportage sur la question du Darfour. Il nous a semblé intéressant de vous donner un aperçu de ce qui s’y passait déjà à l’époque en republiant quelques courtes séquences. Vous apprendrez notamment que la capitale avait été l’objet d’une attaque un an auparavant et constaterez que la ville était déjà sous tension.
Une ville sous tension militaire par BlogTrotters
Vidéo 1 : Une forte parano des militaires.
Une ville sous tension militaire 2 par BlogTrotters
Vidéo 2 : Des gardiens présidentiels à la gâchette facile.
Vidéo 3 : N’Djamena avait été la cible de rebelles l’année précédente.
Bonjour,
Quelques remarques :
– Les forces françaises avaient les moyens d’arrêter les rebelles, moyens aériens et surtout terrestres (ECR Sagaies notamment). Elles sont restées l’arme au pied hier matin. Comme la cause ne peut bien entendu pas être dans le fait que le chef des armées était alors plus occupé de dénouer l’OPA italienne sur ses gonades que de traiter des affaires de l’Etat, pourquoi…?
– Nos partenaires européens surveillent cette affaire à la loupe, à cause de la force de déploiement au Darfour. Etait-ce alors bien malin de s’embarquer dans cette galère, qui nous lie pieds et poings, uniquement pour faire plaisir au New Yorker et à BHL ?
– On avait bien compris que, dans l’affaire inique des Arche de Zoé, la porte de sortie était une grâce présidentielle tchadienne. C’est qui qui va la signer, maintenant ?