Une usine d’enrichissement nucléaire à l’abandon au Kirghizstan

Nous publions cette séquence datant du 10 mars 2008 que nous n’avions pas pu mettre en ligne lors notre video-blog-reportage sur le Kirghizstan. Le bâtiment que vous verrez a été construit durant la période soviétique dans les années 50, par des prisonniers de guerre (notamment japonnais). Aujourd’hui, l’usine qui jouxte la ville de Mailii-Suu dans la vallée de la Ferghana est abandonnée. Certains habitants utilisant même des éléments du bâtiment en ruine pour construire leur maison…

Bonus : Carte postale du Kirghizstan

On ne voulait pas vous laisser sur ces dernières séquences un peu lourdes et attristantes. Après un rapide dérushage, voilà une sélection de jolis paysages prise entre Bishkek au nord du pays et Mailii-Suu plus au sud dans la Vallée de la Ferghana. D’autres vidéos sont à venir, le temps pour nous trier nos rushs.

Dernier jour au Kirghizstan : le mot de la fin à François Gemenne

Après avoir assisté à la conférence tenue à Bishkek sur les questions de migrations et d’environnement, nous avons retrouvé François Gemenne, l’un des organisateurs de l’événement pour un rapide interview. Nous le remercions chaleureusement pour son aide et son soutien. Demain matin, aux aurores, nous partons pour Paris via Moscou. Nous quittons ce magnifique pays avec une sensation partagée. D’un côté des habitants attachants et des paysages à couper le souffle, de l’autre une situation écologique dramatique qui nous laisse une impression de malaise.

Il est temps pour nous de préparer nos bagages pour vous retrouver à Paris !
Encore merci à tous pour votre participation sans laquelle notre projet n’aurait que peu de sens.
Pour les retardataires, n’hésitez pas à revisionner notre aventure numérique (et les préparatifs) ici.
Nous publierons au fur et à mesure de nos derushages d’autres séquences une fois rentrés en France.

Irradiation maximale sous un abri-bus à Mailii-Suu

À notre plus grande stupéfaction, nous sommes tombés sur une zone incroyablement irradiée sous un simple abri-bus dans la ville de Mailii-Suu. Notre compteur Geiger a affiché le maximum dont il est capable, soit 16 fois la dose maximale admise (et beaucoup plus que nos analyses précédentes)… Sans que la population locale soit apparemment au courant du danger. L’abri-bus fut vraisemblablement construit avec des éléments recyclés hautement radioactifs datant de l’époque soviétique. Une situation proprement scandaleuse et ahurissante. Combien d’habitants ont été irradiés? Aucun chiffre n’existe à ce jour. Espérons que les autorités locales ou les instances internationales agiront en conséquence.
Lorsque nous rentrerons à Paris, nous ferons un check-up pour vérifier que nous n’avons pas été nous-mêmes trop exposés.

Ceci est notre dernière vidéo de la vallée de la Ferghana.

Un dépôt d’uranium à risque en centre-ville à Mailii-Suu

Notre ami chercheur kirghize Nurkek K. Kuldanbaev nous a indiqué la présence d’un stock radioactif d’origine militaire datant de l’époque soviétique aux abords d’une rivière dans la ville de Mailii-Suu (Vallée de la Ferghana). Une situation particulièrement inquiétante qui pourrait devenir dramatique pour la population locale et celle de toute la région, comme vous pourrez le constater dans cette séquence.
Rappel : le taux maximal de microrem/h généralement admis est de 60…

Recherche de zones irradiées dans la Vallée de la Ferghana

Nous avons atteint la vallée de la Ferghana et plus particulièrement la ville de Maili-Suu où l’on nous avait indiqué qu’il y avait des zones de déchets d’uranium militaire datant de l’époque soviétique. Nous avons tourné plusieurs séquences en présence du chercheur François Gemenne en mission d’exploration. Voici la première.

Cette vidéo répond au commentaire de Kyrgyzgirl.

Déchets urbains à perte de vue

Nous avons visité le plus grand dépôt de détritus urbains à ciel ouvert de la région. Situé à la périphérie de la capitale du Kirghizstan, Bishkek, cet amas pose un problème majeur de santé pour la population environnante… Merci encore à Munarbek et Nurkek K. Kuldanbaev pour leurs conseils et leur aide.