Blogtrotters 5e édition – 6 au 16 décembre 2007
Nous sommes partis du 6 au 16 décembre 2007 dans le Pacifique Sud avec l’objectif d’atteindre l’archipel du Tuvalu, victime de la montée des eaux. L’archipel devrait être engloutie d’ici 25 ans, forçant à l’exil tous ses habitants et devenant le premier (micro) État à disparaître pour raison climatique.
Vous pouvez revoir toutes nos séquences ci-dessous.
- Album photo :
Revoir nos billets et commentaires jour après jour (certains contenus ne sont pas lisibles à cause de l’obsolescence des plateformes utilisées).
Tuvalu : des réfugiés climatiques en sursis
Les Tuvalu forment un petit archipel, au milieu du Pacifique, dont l’existence est menacée par la montée du niveau des océans. Micro-nation de 10 000 habitants, c’est le premier état souverain dont la terre, déjà incultivable, risque de devenir inhabitable d’ici 25 à 50 ans à cause du changement climatique. Face à cette situation dramatique, les habitants tentent de réagir. Auto-suffisance énergétique, développement durable… depuis 2004, Tuvalu se présente comme une éco-nation modèle, ou un atoll pilote, lançant de nombreux chantiers écologiques ambitieux. Alors qu’un tiers de la population de Tuvalu a déjà rejoint Auckland, les Tuvaléens s’interrogent sur leur avenir et sur l’hypothétique viabilité de leurs îles.
L’ONU estime qu’en 2050, plus de 150 millions de terriens seront victimes du changement climatique, à commencer par ceux de Tuvalu.
S’il n’existe pas encore de définition officielle du réfugié climatique, certains pays sont en train de franchir un cap – notamment la Belgique – et exigent de l’ONU une reconnaissance internationale du statut de réfugié environnemental. Des résolutions similaires ont été déposées au Parlement européen et au Conseil de l’Europe. Il y a aussi sur cette question, une amorce de réflexion au sein du Haut Commissariat aux réfugiés.
Contexte du tournage : Nous avons tourné notre projet au moment où s’est tenu à Bali les négociations de l’après-Kyoto, début décembre.
Bonjour,voici un lien vers un témoignage sur les conséquences du réchauffement climatique aux îles Fidji :
http://www.panda.org/about_wwf/what_we_do/climate_change/problems/people_at_risk/personal_stories/index.cfm?uNewsID=22344
D’autres témoignages :
http://www.panda.org/climatewitness
Merci d’aborder ce sujet.
Les gens de Tuvalu, effectivement menacés, sont bien sympathiques. Mais nous faire croire que l’ océan monte plus vite à Funafuti qu’ailleurs n’est pas sérieux. Des millers d »îles, dont tous les atolls, sont hélas à même enseigne.
Michel Jolivet
Michel> Nous ne voyons pas où nous avons pu dire que Funafuti allait être immergé plus vite que d’autres iles de la région. Nous avons choisi Tuvalu (comme objectif final) pour son exemplarité. Nous nous attacherons à la question des réfugiés dans tout le Pacifique sud. À très vite.
Quel voyage Messieurs !!
Je rappelle aux blogtronautes :) que lorsqu’il est
23 heures à Paris il est 10 heures du matin à Funafuti (Tuvalu). 30 degrés, 62 % d’humidité.
Pour suivre avec Tristan et Alban voir le site de Tuvalu
http://map.tuvalu.tv/tiki/tiki-index.php
Jean> Et merci encore pour ces précisions !
toujours intéressnat tes billets :) « l’archipel devrait etre engloutie d’ici 25 ans » : ça m’a quelque peuv fait sourire : bonne continuation !
je suis allé en 1990 à Funafuti en escale de quelques jours avec la Marine Nationale,j’ai trouvé dans cette ile un paradis les fonds marins étaient inexploités,vierge,les gens sympathiques,d’une feuille de palme une fille nous a fait un ballon de volley,avec des lianes le père nous a fait un filet, je trouvait ça bien. la population ne vit que grâce aux ressources australiennes.Le poisson se fait rare.la piste aviation à l’époque était le terrain de football. le téléphone passait par ondes radio aux fidji puis relayé par téléphone satellite, c’était un autre monde,le bout du monde,je m’aperçois que rien a changé et c’est tant mieux.malgré la montée des eaux, il n’y a rien à faire…..
merci d’alerter la population mondiale sur le problème du Tuvalu et celui des réfugiés climatique.s Un état va disparaitre physiquement de la carte du Monde. c’est une dispartion culturelle. il faur réflechir à un statut des réfugiés climatiques et aussi à des compensations et des réparations; il serait de bon ton que l’europe s’empare de ce problème et que les pays riches prennent conscience de leur résponsablité. le problème des réfugiés climatiques (Blengladesh) risque dans les années à avenir d’entrainer des conflits On prévoit 200 millions de réfugiés climatiques . les réfugiés de la Nouvelle-orleans à Houston (même pays) sur le long terme commencent à poser des problèmes de tension sociales
Je ne dirrai q’un seul mot : Grand bravo ! Les videos sur Tuvalu sont dignes des plus grands chefs d’ouvres de reportages . il y a une touche de tout , intrigue , aventure , voyage , hospitalité et amitié . Merci